Comment évaluer l’effet de la réflexologie sur les symptômes physiques et psychologiques des patients atteints d’un cancer suivi en soins palliatifs avec toutes les particularités de ce public ? Quand la méthodologie rencontre le terrain.
L’évaluation d’INM en service de soins palliatifs et plus particulièrement de la réflexologie implique d’accepter un grand nombre de biais et de limites.
Outre l’approche globale du patient atteint d’une maladie incurable et irréversible, les soins palliatifs ont aussi pour viser l’amélioration de la prise en charge du patient grâce à la mise en place de recherche et la diffusion de sa spécificité.
C’est dans ce cadre qu’il semble intéressant d’évaluer l’effet de la réflexologie chez des patients touchés par un cancer et en soins palliatifs. Les données évaluées portent sur la douleur, la nausée, le sommeil, l’anxiété et la constipation grâce à une auto-évaluation (échelle EVA). Etude en cours depuis mai 2021 à l’ETSP avec le Dr Turriere Chrystelle, docteur au sein de l’ETSP de l’hôpital et du pôle médecine de Manosque. Comportant un groupe contrôle et un groupe expérimental avec une répartition randomisé.
La réflexion autour de la mise en place d’une méthodologie dédiée est liée à la pratique en elle-même : la réflexologie, mais également au contexte social, psychologique, émotionnel et environnemental des patients inclus dans l’étude.
C’est dans ce contexte que sera fait un retour d’expérience, les biais, les limites ainsi que les limités des critères évalués afin de prendre en compte ce public et ses particularités. Apporter un soutien grâce aux INM pour des patients pour la plupart en fin de vie, tout en réalisant une recherche sur le terrain, reste un enjeu de taille dans la reconnaissance et une reconnaissance de celles-ci dans le monde hospitalier.